Aujourd’hui, c’est ENFIN le départ pour nos vacances.
Décollage d’Orly le 29 août à 6 heures du matin.
Nous montons à bord de l’avion, Jacquot a deux hommes qui
n’arrêtent pas de se bécoter à côté de lui, Bienvenue en Grèce !
Arrivés à Athènes vers 10h30, nous prenons le bus pour la Marina KALAMAKI.
Ça commence bien, pas de bateau ….Il n'est pas là, il est en
réparation. Donc nous décidons d’aller manger en attendant.
Et là surprise, personne ne mange (apparemment ce n'est pas
l'heure) … manger en Grèce, c’est pas gagné !
Au bout de 1 heure 30, la serveuse nous amène un plat de
spaghettis bolognaise (nous verrons au
fil du voyage que c’est un plat typiquement Grec... et oui !) et en plus
pas avec le sourire!
Ensuite nous décidons de faire les courses dans un
mini-market local et là c’est le début de la Faim …, il n'y a pas grand-chose à manger,
pas de viande, pas de poisson, pas de laitage, juste un peu de charcuterie « grise »
qui ne nous fait pas envie, c’est le dépaysement complet. Nous faisons quelques courses et le régime commence …
Nous profitons de l’après midi pour préparer notre départ
demain matin.
Après une nuit sans trop dormir (les grecs vivent la nuit, musique
à fond jusqu’au matin), nous partons pour une navigation en direction du CAP SOUNION. | | Peu de vent, un temps superbe, tout pour une belle arrivée
dans la baie surplombée par le magnifique temple de POSEIDON, petite balade à
terre, prise de photos, splendide ! | | Ce matin, 1er septembre, nous quittons le
magnifique mais néanmoins venteux mouillage du Cap Sounion pour celui de ORMOS KAVIA sur l’île de KEA.
Notre programme si le temps le permet prévoit de descendre toutes les Cyclades
de l’Ouest avant de retraverser vers le Péloponnèse puis de remonter vers
Athènes.
Nous avons failli perdre l’annexe en route, nous testions
une nouvelle manière de l’attacher pour éviter trop de manipulations,
visiblement pas très concluante …et surtout bien sport pour la récupérer !
Nous repartons le 2 septembre au matin pour un mouillage sur
l’île de KHYTNOS, île immédiatement au
sud de KEA.
Nous mangeons « Chez Georges », nous sommes les
seuls dans le restaurant, c’est la fin de saison ! Et nous ne le saurons
que bien plus tard, ce sera le seul repas vraiment bon que nous mangerons, leurs croquettes de fromage sont à
tomber ! Juste une petite surprise, les plats arrivent dans le désordre,
normal en Grèce! Plutôt drôle …Manger ici ressemble à un apéritif dînatoire,
c’est plutôt sympa pour partager les plats.
Le lendemain, nous partons pour l’île de KITHNOS. Le moteur
de notre annexe fait des siennes et n’avance pas et il fait trop chaud pour ramer…
Après un coup de fil au loueur, il nous envoie la pièce de
rechange par le prochain ferry.
Les grecs se servent des ferrys comme nous nous servons des
bus ou des taxis. C'est leur moyen de locomotion principal. | | Après avoir récupéré la pièce de l’annexe, nous partons pour
le mouillage de ORMOS KOLONA.
Ici, c’est superbe, au nord ouest du port, se trouve la
petite île d’AGIOS LOUKAS reliée à la
terre par une bande étroite de sable, ce qui crée un mouillage de part et
d’autre, vraiment à voir ! |  | Ensuite une petite virée sur l’île de SERIFOS, petite île
rocailleuse paradis des randonneurs, une petite ville sympa, il y a tout ce
qu’il faut pour un ravitaillement et un resto le soir.
Après la réparation de l’annexe, un petit tour par la
calanque vide d’ORMOS TSILIPAKI et nous décidons d’aller au port de LIVADI.
En Grèce le prix des ports est dérisoire. Vous ne payez que
l’eau et l’électricité, ici 13 euros, rien si vous ne consommez rien.
Le 4 septembre au matin, nous partons pour l’île de SIFNOS (île
d’APOLLON), sûrement la plus authentique des Cyclades.
Nous arrivons dans la baie de VATHY, magnifique, eau
translucide d’une superbe couleur verte, nous allons à terre pour voir le
monastère de TAXIARCHIS. | | Mouillage paradisiaque, le midi 5 septembre, sur l’île de NISOS KIMOLOS. Nous avons planté la
pioche dans une petite crique où il n’y a pas la place pour trois bateaux.
C’est un petit village de pêcheurs qui ont creusé dans la roche afin de
construire des garages à bateaux.
Les portes de ces garages sont peintes de toutes les
couleurs. SUPERBE !!! | | Nous repartons pour l’île de MILOS (île de la Vénus de Milo exposée
au Louvre bien sûr !), surnommée l’île aux couleurs.
Et là, événement ! Je prends la barre, et en plus sous
voiles (Jacquot prend une photo pour immortaliser la chose …) Je n’aime pas
trop çà mais il insiste pour que je le fasse de temps en temps. |  | Quelques nuages apparaissent à l’horizon et je me dis
sûrement dans mon fort intérieur qu’un cours en accéléré pourrait bien m’être
utile au cas où.
Nous avons évité une tortue et sorti un sac plastique
qu’elle voulait manger.
Nous nous amarrons au port de ADAMAS, puis nous faisons une petite
visite de l’île qui est très touristique mais néanmoins très jolie.
Départ le 06 septembre des Cyclades, pour un mouillage où nous allons nous reposer
la journée avant la traversée vers les côtes du Péloponnèse, nous voyons
brièvement un dauphin, c’est le premier !
Nous avions décidé de faire cette traversée de nuit afin
d’arriver de l’autre côté avec la lumière du matin, mais finalement nous ne
trouvons pas de mouillage abrité et nous décidons de traverser directement.
Au bout d’une dizaine d’heures nous arrivons dans le mouillage d’ORMOS KIPARISSI dans le noir
complet, ce qui m’angoisse un peu.
Après un essai infructueux, nous réussissons à mouiller
l’ancre pas trop loin de la plage. Maintenant DODO car nous sommes épuisés.
A 1 heure du matin, nous sommes réveillés car le bateau
roule d’un bord sur l’autre et la chaîne fait un bruit inquiétant. Après
analyse de la situation, l’ancre est en train de déraper et nous risquons de
nous échouer sur la plage. Nous décidons de quitter ce mouillage très
inconfortable et nous sortons en catastrophe, direction le large, afin de
trouver un port abrité.
Et là pour moi, c’est le début de la fin …. C’est la tempête
(note de Jacquot : vagues de face de 2 à 3m,
faut quand même pas exagérer !!!), il fait une nuit sans lune.
Jacquot, après avoir lutté quelques heures vomit ses tripes mais assure quand
même la navigation (merci le pilote automatique) et
moi je suis terrifiée, cramponnée (mais silencieuse) au bateau, d’ailleurs si on regarde de près,
j’ai du laisser mes empreintes incrustées sur la main courante du bateau. Mais qu’est ce que je suis venue faire là…..au lieu de mener une vie bien
pépère comme les trois-quarts des gens.
Pour moi, 4 heures d’horreur, où je crois j’ai tout imaginé,
pensé à tout le monde, et même prié tous
les dieux de la terre afin qu’ils nous épargnent car nous avons encore plein de
choses à vivre !
Nous arrivons enfin à 5 heures 30 du matin, le 7 septembre,
dans le joli et très protégé port de PLAKA. Quel bonheur !!!
Nous repartons seulement le 8 (il fallait que l’on se repose
après toutes ces émotions) vers HYDRA un des plus beaux ports des îles
grecques, mais aussi un des plus fréquentés ! Impossible de s’amarrer, les
voiliers sont sur 3 rangs !!!!
En Grèce, dans la plupart des ports, on jette l’ancre à une
quarantaine de mètres en avant du bateau puis on recule vers le quai afin de
s’y attacher. Mais en général, il n’y a qu’une rangée de bateau devant chaque
quai…pas trois !!!
Je vous raconte pas le paquet de spaghettis de chaînes au
moment de repartir le lendemain matin. Sans compter que celui qui est amarré au
quai doit attendre que tous ceux qui se sont amarrés à son bateau partent avant
de lui-même pouvoir quitter cette souricière. |  | Pour notre part nous décidons qu’il n’est pas sérieux
d’envisager de passer la nuit ici et nous repartons. Dommage car cette ville
est magnifique, mais on reviendra sûrement un jour.
Deux heures de navigation plus tard, nous arrivons à la
tombée de la nuit à POROS.
Nous voulons absolument une place au port car nous devons faire
le plein de gasoil mais le temps est venteux et le port est plein comme un œuf.
Nous trouvons néanmoins une toute petite place à côté d’un catamaran immense
dont les (vieux, bourgeois) occupants daignent à peine nous saluer à notre
arrivée et nous laissent nous démerder pour notre manœuvre d’appontage.
Le lendemain matin, après avoir fait venir un camion citerne
pour faire le plein (et oui il n’y a pas de pompe à gasoil dans les ports grecs
mais les camions viennent sur les pontons) départ pour EGINE, l’île la plus proche
d’Athènes et très fréquentée par les Athéniens. La spécialité de cette île est
la pistache.
C’est la fin du voyage, nous repartons le 10 septembre pour
ATHENES KALAMAKI avec un vent de face. Arrivés au port, notre place est prise. Après
un petit coup de fil au loueur, il nous demande de nous amarrer en double file.
Décidément, c’est une habitude chez eux !!!
Nous profitons de notre dernière journée pour effectuer la
visite de Athènes. Le temps est un peu couvert et c’est tant mieux car visiter
l’Acropole sous 35° ne doit pas être très agréable.
Le site de l’acropole est intéressant à visiter mais la
plupart des bâtiments sont en travaux depuis plusieurs années et les
échafaudages gâchent un peu le paysage.
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Nos conclusions sur ce voyage en Grèce: On mange très mal, tout baigne
dans l’huile, moins 2 kilos chacun …. Nous avons eu une belle frayeur,
mais après coup, on en rigole ! Un temps très mitigé la deuxième
semaine…mais qui n’a rien gâché. C’est le voyage que nous avons
fait qui nous a le plus dépaysé. On reviendra sûrement, car c’est
MAGNIFIQUE ! Et on n’a pas tout vu !
Et en plus on sait dire quelques mots de grec maintenant ! Merci: èfkaristo Au revoir: athio Bonjour: kalimèra Bonsoir: kalispèra Et pour finir, bien utile, je ne
comprends pas le grec: then katalavénota ellinika
A Bientôt pour un futur voyage.
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