La ville de Toulon accueillait cette année une course de grands voiliers, la TALL SHIP RACE.
J'ai proposé à Fabien de louer un bateau et d'aller voir
ces voiliers sur l'eau. On essayerait même de naviguer un peu
avec eux lors de leur départ le dernier jour pour l'Italie.
On est donc descendu à Toulon en voiture et avant de
récupérer Estelle et Fabien à la gare, Virginie et
moi allons sur le port afin de voir ces grands voiliers de près.
Il y a un monde fou et il fait très chaud, je n'aime pas trop
ces conditions de balade, mais çà en vaut vraiment le
coup, ces bateaux sont très impressionnants.

Après avoir récupéré
nos moussailons à la gare, nous allons au Lavandou où
nous avons loué un Feeling 346.
Inventaire du bateau avec le propriétaire, premiers conseils de
fonctionnement du voilier pour Estelle et Fabien, apprentissage des
premiers mots barbares qu'on utilise sur les voiliers (babord, tribord,
border, choquer, etarquer,..... la liste est trop longue,
j'arrête là, pour la suite demandez à Estelle, elle
sait tout çà par-coeur maintenant) et puis on se fait un
petit resto et au dodo.
Le lendemain matin, après avoir fait les
courses, nous quittons le port du Lavandou, direction Port-Cros. Les
conditions sont bonnes, il fait beau, il y a juste ce qu'il faut de
vent pour bien avancer à la voile.

A midi nous prenons un corp-mort à Port-Cros, site
très sympa pour découvrir les joies du mouillage.

Puis nous repartons l'après-midi en
direction de l'île de Porquerolles où je connais un
mouillage très agréable où j'étais
déjà allé avec le club de Grand-Largue: La baie du
Langoustier.
Là, je vous donne une recette pour passer une bonne soirée:
Vous prenez des pâtes "3 minutes", vous les faites cuire
pendant....15 minutes, puis vous démoulez la platrée,
vous mangez jusqu'à plus faim (çà vient
très vite....),puis vous essayez de nourrir les poissons
censés attendre leur pitance au cul du bateau avant de vous
rendre compte qu'ils sont aussi difficiles que les humains. Vous
finissez enfin par un gros nettoyage de la coque rendu obligatoire par
la maladresse des lanceurs de pâtes.
Voilà, on a bien rigolé.

Le lendemain, moins marrant, la
météo annonce un avis de grand frais. Normalement du
vent, beaucoup de vent. Par sécurité on décide de
ne pas attendre les grands voiliers qui auraient dû passer devant
nous, d'autant plus que sur la VHF court le bruit qu'ils ne partiraient
pour l'Italie que le lendemain.
On quitte le mouillage à la voile, un ris dans la grand-voile et
un ris au génois, en direction du fort de
Brégançon, histoire de faire un petit signe à
Sarko (l'histoire ne dit pas quel signe).
La navigation est très agréable et Estelle a l'air
d'apprécier de barer le bateau. Il faut dire qu'on avance bien
et que les sensations à la barre doivent être bonnes.
Nous passons le cap Bénat puis nous allons poser l'ancre
à l'anse du Gau, vers Bormes-les-mimosas, afin de
déjeuner dans de bonnes conditions.
A peine le repas fini, on voit arriver quelques -uns des grands
voiliers qui viennent mouiller près de nous: Ils ont fuit le
port de Toulon et sont venus se mettre à l'abri dans la baie du
Lavandou, en attendant que le coup de vent passe. Estelle et Fabien
n'auront pas tout loupé, ils en auront vu quelques-uns de
près.


Il est l'heure de rentrer au port et je redoute un peu la manoeuvre à cause du vent qui monte.
Elle se passe relativement bien, le voilier se met un peu en travers
dans son emplacement, mais Fabien qui est passé sur le voilier
voisin arrive à ramener le nez du bateau en tirant sur
l'aussière que nous lui avons envoyé et après
avoir réglé les amarres, il ne reste plus qu'à
faire un brin de ménage avant de quitter le bord .
Ces deux jours ont été une bonne
expérience que je renouvellerai avec plaisir une prochaine fois..
Merci Estelle, Fabien et bien sûr Virginie.
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