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Sardaigne 2006



     Jean-Paul, lors d'un convoyage très musclé, avait amené Topase, son Super Maramu 2000 de Saint-Raphaël à Alghero, au nord-ouest de la Sardaigne, en passant par l'île d'Elbe et la côte italienne.
     C'est donc là que je le rejoins, après un double vol Grenoble-Londres-Alghero.
     Nous serons quatre pour une partie du séjour, Jean-Paul étant venu avec deux amis.

     Les premières sorties, nous les ferons dans le coin, pas trop loin avec très peu de mouillage. Le soir, nous revenons le plus souvent  au petit port de Fertilia, petite ville près d'Alghero qui accueille Topase dans son chantier. C'est pratique pour nous car le chantier nous met une voiture à disposition pour faire nos courses, sortir le soir.
     Elle nous a aussi permis de ramener nos équipiers à l'aéroport pour leur retour vers la France.

     Comme il nous reste quatre jours avant de rentrer à notre tour et que nous ne trouvons pas tous les ingrédients dans les magasins Sardes (ils ne connaissent pas le pastis par exemple), nous décidons de faire un aller-retour vers la Corse.
     Après un passage devant le cap Caccia, nous mouillons le premier soir vers l'île  Piana, à la pointe nord-ouest de la Sardaigne.
     Puis le lendemain, nous traversons vers la Corse. Je dis nous mais je devrais dire Jean-Paul car j'ai été malade une bonne partie de la journée et il a fait toute la navigation seul (avec moi allongé sur le banc du cokpit).
     Nous arriverons trop tard le soir pour faire des courses, mais nous avons fait une belle navigation.

     Les deux jours suivants sont consacrés au retour vers Fertilia, souvent sous spi, avec un mouillage qui nous aura permis de tester la tenue de l'ancre, et l'alarme du radar. En effet, en pleine nuit, les orages que la météo nous avait promis pour la journée sont arrivés plus tard que prévu, mais aussi peut-être un plus puissants. Il a fallu veiller pendant plus d'une heure le temps que çà se calme (ha, les joies des nuits au mouillage).
     Mais nous sommes finalement rentrés sans dommage à Fertilia, après un dernier grain qui nous a cloué devant le port pendant une demi-heure, mais qui a eu l'avantage de bien rincer le bateau.
     Notre voyage se terminera par un bon petit resto à Fertilia (on n'a pas trop le choix, il n'y en a que deux). Puis se sera nettoyage du bateau et direction l'aéroport pour le retour en France.

     Prochaine étape de Topase, la Tunisie. Cà tombe bien, je n'y suis jamais allé. Alors Jean-Paul....c'est quand tu veux!!!



Nos sorties